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Notre ONG a été créée par les trois districts du Rotary belge en 1979. C’est le DG 2170 de l’époque, le Baron Piet SABLON, qui en prit l’initiative, dans le but de disposer d’un outil propre au Rotary belge pour lutter contre la pauvreté dans le tiers-monde et favoriser les actions de vaccinations.
En octobre 1981, l’ASBL a été officiellement reconnue comme ONG de développement par la Direction Générale de la Coopération belge au Développement (DGD). L’ONG a réalisé plusieurs actions dans le tiers-monde à cette époque pour progressivement s’orienter vers l’appui à la vaccination et au développement du principe de l’accès à la santé pour tous. Aujourd’hui, elle est reconnue comme une ONG ‘Santé’ au sens large.
La campagne mondiale d’éradication de la poliomyélite, lancée en 1985 par la Fondation du Rotary International, a été le premier facteur déterminant dans l’évolution de notre association. Cette campagne a mobilisé les Rotarien·nes du monde entier pour participer au financement des journées locales et nationales de vaccination. Les partenaires du Rotary, pour cette initiative mondiale d’éradication, étaient l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’United Nations Children’s Fund (UNICEF) et les Centres américains de contrôle et de prévention de la maladie.
Notre ONG a participé à cette campagne en initiant un Programme, cofinancé par la Coopération belge, qui comprenait onze actions : dix en RDC (une par province) et une au Rwanda. Initié en 1991, ce Programme fut interrompu à la suite de graves problèmes liés à la situation politique et sécuritaire dans les deux pays. Il fut repris en 1997.
En application de la législation de 1997 pour le cofinancement des programmes de coopération au développement, un nouveau Programme quinquennal POLIOKIN (1999-2003) fut ensuite introduit, avec un recentrage sur la Ville-Province de Kinshasa.
Ces Programmes, menés avec le cofinancement de la Coopération belge, ont contribué, dans un premier temps, à l’interruption de la circulation du poliovirus sauvage, et ensuite à la mise en œuvre de la stratégie et de la procédure d’éradication.
Parallèlement, ils ont également permis de profiter des activités de vaccination contre la poliomyélite pour vacciner les enfants contre la rougeole et pour leur administrer de la vitamine A, et de fournir le matériel nécessaire pour l’établissement d’une chaîne de froid, indispensable à la conservation des vaccins.
Notre ONG a également appuyé la création et le fonctionnement de la surveillance épidémiologique de la poliomyélite par l’Institut National de Recherche Biomédicale de Kinshasa. Enfin, nous avons permis le lancement du Programme Élargi de Vaccination (PEV) de Kinshasa, chargé de l’appui à la vaccination en RDC, en acquérant, rénovant et équipant un bâtiment pour y installer son siège, ainsi qu’en fournissant des moyens matériels, logistiques et financiers pour aider son personnel à fonctionner efficacement. Nous avons ainsi fourni à plusieurs zones de santé de la Ville-Province de Kinshasa les équipements et moyens d’assurer les activités du PEV sur leur territoire.
Dans la continuité de ses Programmes, l’ONG lançait, en 2005, un Programme quinquennal 2005-2009 dénommé VACCI-PLUS, cofinancé par la DGD, et dont l’objectif était d’augmenter l’efficacité des systèmes de vaccination contre l’ensemble des maladies-cibles de l’enfant, et de porter, dans plusieurs zones de santé de la périphérie de Kinshasa, le taux de vaccination au seuil d’arrêt de circulation des virus ou maladies suivantes : coqueluche, diphtérie, fièvre jaune, poliomyélite, rougeole, tétanos et tuberculose.
En 2007, notre ONG obtenait l’agrément ONG-PROGRAMME de la DGD, permettant notamment de concevoir et de réaliser des Programmes aux budgets triennaux subsidiés à 80%.
L’ONG procéda alors à une refonte de VACCI-PLUS, afin de garantir une meilleure intégration des appuis dans la nouvelle stratégie nationale de santé de la RDC, qui a toujours été le cadre de référence de l’action de l’ONG.
La stratégie du renforcement du système de la santé de la RDC proscrit en effet les activités verticales, ayant un effet pervers de déstructuration du système de santé de base. Elle prescrit d’agir en soutenant les zones de santé, dirigées chacune par une équipe cadre, et articulées autour des centres de santé qui assurent le premier échelon des soins préventifs et curatifs, et d’un hôpital général de référence chargé de prendre le relais des centres pour les cas requérant une intervention plus spécialisée. Les zones de santé s’appuient elles-mêmes sur des relais communautaires, vecteurs de mobilisation et de sensibilisation de la population, regroupés en comités de développement et en commission des comités de développement au niveau de chaque zone de santé.
VACCI-PLUS 2008-2010 et Vacci & PLUS 2011-2013 ont poursuivi sur la lancée en approfondissant les interventions :
- appui à la vaccination PEV au travers d’un support plus global aux bureaux centraux et aux équipes cadres, et non plus uniquement aux activités de la vaccination
- prise en charge de la rénovation de l’hôpital de référence de Kinkole (constructions, rénovations, équipement, formation) à la demande de la DGD et du Ministère de la Santé de la Province
- amélioration de l’accessibilité de la population aux soins de santé, ainsi que de sa participation à la gestion de la zone de santé.
L’ONG développa également un programme d’accompagnement des communautés pour la création d’activités génératrices de revenus visant à soutenir le financement du système de santé local.
Le Programme 2014-2016, dénommé BONGISA BOMOI en lingala (‘Améliore la vie’), exprime au mieux l’évolution de l’ONG puisqu’il met en avant une approche globale du concept de la santé pour tous, son action s’étendant de l’amélioration de l’offre de soins de qualité à l’amélioration de l’accessibilité des bénéficiaires aux dits soins. La création d’une mutuelle de santé fut décidée à cette époque.
Les programmes sont mis en œuvre en partenariat avec le Ministère Provincial de la Santé de la Ville-Province de Kinshasa, la structure publique locale compétente qui est responsable de l’exécution de la politique de santé et de la gestion des structures de santé.
Entretemps, la législation belge a fortement évolué. Aujourd’hui, notre ONG est devenue, au sens de la loi, une Organisation de la Société Civile, qui est accréditée par le Ministère fédéral de la Coopération au développement. On parlera donc d’une OSC en abrégé, expression qui remplace la terminologie ONG.
L’accréditation nous a été accordée après un screening réalisé par Deloitte. Nous avons obtenu un score de 3,1 points sur 4, un score plus que satisfaisant.
Pour 2017-2021, nous avons lancé en consortium avec trois autres OSC (Congodorpen, BAC et Foncaba), un nouveau programme de cinq ans en RDC. Dénommé ‘Ensemble avançons’, il s’inscrit dans la continuité de notre action.
Le programme 2022-2026 en cours prévoit un accompagnement substantiel des associations s’occupant de la prise en charge psychosociale des enfants en situation de rue à Kinshasa. Côté Santé, l’accent est mis sur l’amélioration des soins oculaires avec l’OSC Light For The World.
Nous mettons en œuvre des programmes, ce qui signifie que nous nous engageons sur du long terme. Nous ne réalisons donc pas d’actions humanitaires ponctuelles mais bien des actions destinées à développer les capacités des bénéficiaires dans la durée.
Notre engagement au Congo est important. Subsides compris, il mobilise en moyenne 500.000 € chaque année, au profit de la santé des populations congolaises appuyées. Nous avons à cœur de consolider, année après année, notre investissement en faveur d’une des populations les plus pauvres de notre planète.
Notre activité se concentre sur un territoire qui représente environ un tiers de celui de la Belgique. Nous appuyons trois zones de santé à l’est de la Province de Kinshasa, soit une population de plus de 500.000 personnes en forte croissance.
De geschiedenis van RC4D
Onze NGO werd in 1979 opgericht door de drie districten van de Belgische Rotary. Het was toenmalig DG 2170, baron Piet SABLON, die het initiatief nam om de Belgische Rotary een eigen instrument te geven om de armoede in de Derde Wereld te bestrijden en vaccinatiecampagnes te promoten.
In oktober 1981 werd de VZW officieel erkend als NGO door de Algemene Directie Belgische Ontwikkelingssamenwerking (DGD). Op dat moment voerde de VZW een aantal projecten uit in de Derde Wereld, op het vlak van vaccinaties en toegang tot gezondheidszorg voor iedereen.
De wereldwijde campagne om polio uit te roeien, gelanceerd in 1985 door Rotary International, was de eerste bepalende factor in de ontwikkeling van onze vereniging. Deze campagne mobiliseerde Rotariërs over de hele wereld om lokale en nationale vaccinatiedagen te helpen financieren. De partners van Rotary in dit wereldwijde uitroeiingsinitiatief zijn de Wereldgezondheidsorganisatie (WHO), het Kinderfonds van de Verenigde Naties (UNICEF) en de Amerikaanse Centers for Disease Control and Prevention.
Onze NGO nam deel aan deze campagne door het opstarten van een programma, medegefinancierd door de Belgische Ontwikkelingssamenwerking, dat elf projecten omvatte: tien in de DRC (één per provincie) en één in Rwanda. Het programma, dat in 1991 van start ging, werd onderbroken na ernstige problemen met de politieke en veiligheidssituatie in deze twee landen. Het werd hervat in 1997.
In toepassing van de wetgeving van 1997 inzake de cofinanciering van programma's voor ontwikkelingssamenwerking werd vervolgens een nieuw vijfjarenprogramma POLIOKIN (1999-2003) ingevoerd, dat gericht was op de stadsprovincie Kinshasa.
Deze programma's, die medegefinancierd werden door de Belgische Ontwikkelingssamenwerking, hielpen aanvankelijk om de circulatie van het wilde poliovirus te stoppen en vervolgens om de ziekte volledig uit te roeien. Tegelijkertijd hielpen onze activiteiten om kinderen in te enten tegen mazelen en om vitamine A toe te dienen, en leverden ze het materiaal dat nodig was om een koelketen op te zetten, wat essentieel is voor het bewaren van vaccins.
Onze NGO ondersteunde ook het epidemiologisch toezicht op polio door het Institut National de Recherche Biomédicale in Kinshasa. Tot slot hebben we de lancering mogelijk gemaakt van het EPI (Expanded Programme on Immunisation) in Kinshasa, dat verantwoordelijk is voor de ondersteuning van vaccinaties in de DRC, door een gebouw aan te schaffen, te renoveren en uit te rusten om het hoofdkantoor te huisvesten, en door materiële, logistieke en financiële middelen te verstrekken om het personeel efficiënt te laten werken. We hebben ook verschillende gezondheidszones in de stadsprovincie Kinshasa voorzien van de apparatuur en middelen die ze nodig hadden voor de EPI-activiteiten.
In 2005 lanceerde de NGO in het verlengde van deze programma's een vijfjarenprogramma (2005-2009) met de naam VACCI-PLUS, dat medegefinancierd werd door de DGD. Het doel van dit programma was om de vaccinatiegraad in de buitenwijken van Kinshasa zodanig te verhogen dat de circulatie van kinkhoest, difterie, gele koorts, polio, mazelen, tetanus en tuberculose een halt werd toegeroepen.
In 2007 kreeg onze NGO een erkenning als PROGRAMMA-NGO van de DGD, waardoor ze programma's kon uitvoeren met driejarige budgetten die voor 80% werden gesubsidieerd.
De NGO heeft vervolgens VACCI-PLUS herzien om ervoor te zorgen dat deze actie beter geïntegreerd werd in de nieuwe nationale gezondheidsstrategie van de DRC, die altijd ons referentiekader is geweest. Deze strategie schrijft acties voor ter ondersteuning van de gezondheidszones, die elk worden geleid door een managementteam en gestructureerd zijn rond gezondheidscentra, die eerstelijns preventieve en curatieve zorg bieden, en een algemeen referentieziekenhuis voor meer gespecialiseerde interventies. De gezondheidszones worden ondersteund door gemeenschapsantennes, die de bevolking mobiliseren en sensibiliseren.
VACCI-PLUS 2008-2010 en Vacci & PLUS 2011-2013 zijn op hetzelfde elan doorgegaan, met onder meer:
- structurele steun voor EPI-activiteiten, meer bepaald voor de centrale kantoren en managementteams, in plaats van alleen voor de immunisatieactiviteiten;
- de renovatie van het referentieziekenhuis Kinkole (bouw, renovatie, uitrusting, opleiding)
- het verbeteren van de toegang van de bevolking tot gezondheidszorg en van haar deelname aan het beheer van de gezondheidszone.
De NGO ontwikkelde ook een programma om gemeenschappen te ondersteunen bij het creëren van inkomstengenererende activiteiten, om het lokale gezondheidszorgsysteem te helpen financieren.
Het programma 2014-2016, dat in het Lingala BONGISA BOMOI ('Verbeter het leven') wordt genoemd, illustreert ten volle de evolutie van de NGO. Het behelsde een globale benadering van het concept ‘gezondheid’ voor iedereen, waarbij de activiteiten werden verbreed van het verbeteren van het aanbod van kwaliteitszorg tot het verbeteren van de toegankelijkheid van die zorg. Er werd toen besloten om een ziekenfonds op te richten.
De programma's worden uitgevoerd in samenwerking met het Provinciaal Ministerie van Gezondheid van de stadsprovincie Kinshasa, de lokale overheidsinstantie die verantwoordelijk is voor het gezondheidsbeleid en het beheer van de gezondheidsvoorzieningen.
Ondertussen is de Belgische wetgeving aanzienlijk geëvolueerd. Vandaag is onze NGO volgens de wet een Maatschappelijke Organisatie geworden, erkend door het Federaal Ministerie voor Ontwikkelingssamenwerking. De accreditatie werd ons toegekend na een screening door Deloitte. We behaalden een score van 3,1 van de 4 punten, wat meer dan voldoende is.
Voor 2017-2021 hebben we in consortium met drie andere organisaties (Congodorpen, BAC en Foncaba) een nieuw vijfjarenprogramma gelanceerd in de DRC. Het heet 'Ensemble avançons'.
Het huidige programma voor 2022-2026 omvat steun voor verenigingen die psychosociale zorg bieden aan straatkinderen in Kinshasa. Op het gebied van gezondheid ligt de nadruk op oogzorg, samen met de organisatie Light For The World.
We voeren programma's uit, wat betekent dat we ons op lange termijn engageren. We voeren geen eenmalige humanitaire acties uit, maar eerder acties die bedoeld zijn om de lokale zelfredzaamheid op lange termijn te stimuleren.
Inclusief subsidies maken we elk jaar gemiddeld 500.000 € vrij om de gezondheid van de Congolezen te helpen verbeteren. Onze activiteiten zijn geconcentreerd in een gebied dat ongeveer een derde van België beslaat. We ondersteunen drie gezondheidszones in het oosten van de provincie Kinshasa, met een snel groeiende bevolking van meer dan 500.000 mensen.
